Avant Colomiers-Villeurbanne

Le point  avec Guillaume Cormont

 Guillaume, comment se porte l’infirmerie de Colomiers ?

« Joelle ne peut toujours pas mettre de chaussures donc ne jouera pas contre Villeurbanne, Anaîs a été opérée de la cheville avec succès mercredi derrnier, Laurie  et  Camille Cirgues (chevilles), Alimatou  (phlébite) et Kimberley (problèmes personnels) ont également terminé la saison.

Ce sera donc le groupe qui a joué à Chenove contre Villeurbanne ?

« Le même en effet avec Marion, Carole, Leslie, Camille (Bouvet), Estelle, Laetitia et peut être une  fille de plus en renfort sachant que Juliette se trouve au Portugal. «

 Vous avez réussi un match étonnant à Chenove avec une défaite de moins de dix points …

« Il  ne faut pas oublier que les filles de Chenove nous ont pris  à la légère. Elles ont fait preuve de beaucoup de suffisance et nous de beaucoup de culot. L’association des deux a fait que nous avons existé. Nous aurions même pu gagner… En le prenant ainsi,  les joueuses de Chenove se sont tirées une balle dans le pied. Nous, on a fait un gros début de match en menant 14-4, ça nous a mis dans le match ».

 Comment se sont comportées nos jeunes joueuses ?

« Les “gamines” ont su appréhender leur peur. Défensivement, ce fut assez juste de leur part. Elles ont été dans les pistes de travail qu’on leur avait données. Ca a suffi largement pour relayer les cadres et assurer leur mission défensive, même si ce fut plus difficile dans le secteur offensif ».

Tu vas leur demander davantage samedi contre Villeurbanne ?

« Absolument pas. Il ne faut pas brûler les étapes et ne pas croire que ce sont des joueuses de Nationale 1. Elles ont encore besoin de beaucoup de temps de  travail. Ce ne serait pas leur rendre service que de leur faire croire que ce sont des joueuses de N 1. Si Chenove nous avait pris au sérieux, nous aurions eu bien plus de mal ».

 Que peux-tu nous dire du match aller contre Villeurbanne que nous avions d’ailleurs gagné  47-53

« On avait fait un mauvais début de match avec ensuite un passage en zone qui nous avait rendu service. Mais Villeurbanne est dans une dynamique positive. Elle vient de battre La Tronche. Sur ce match, je crains notre absence de profondeur de banc. L’organisation collective de Villeurbanne qui va mettre à mal nos petites recettes défensives. Je crains aussi l’agressivité des Lyonnaises.

 Faut-il préserver la fraîcheur de tes joueuses cette semaine ?

« Absolument pas. On doit puiser dans les ressources pour regénerer les organismes. Pour jouer 40 minutes, il faut aussi s’entraîner. Nous sommes dans l’amélioration du VO2 Max, agrandir les caisses comme on dit. Nous sommes dans cette configuration pour les trois derniers matchs de la saison ».