Avant Colomiers-Limoges, 3 questions à Arnaud Brogniet

Comment se présente le match de samedi contre Limoges ?

Dans un contexte particulier, sachant que l’on sort de trois défaites contre Agen, Rodez et Gardonne, il s’agira de retrouver la dynamique de la victoire. J’ai dit aux joueurs de continuer de croire à ce que l’on fait. Trois défaites, cela veut dire qu’on génère du doute et le doute il n’y a rien de pire. L e doute engendre du stress, on se pose des questions sur le niveau des joueurs, la valeur de l’équipe,  le choix du coach.  On ne vas pas tomber dans ce piège et continuer de travailler le plus possible dans la sérénité. Nous savions que nous aurions une période difficile après cinq victoires consécutives, on ne va pas tout remettre en cause. On va travailler en confiance et poursuivre la construction de ce que nous avons commencé.

Donc, pas d’inquiétude à avoir ?

Pourquoi ça ne marcherait pas ? Aujourd’hui, on sait qu’on ne fait pas partie du top niveau. Il y a deux grosses écuries devant nous que sont Rodez et Gardonne. Deux équipes mieux armées que la nôtre. Or, je crois que si on repart du bon pied,  notre objectif peut être de finir troisième ou quatrième de cette poule au printemps. Attention quand même à Boulazac, à Cahors qui se renforce avec Américain et pourrait être la surprise de la deuxième phase, à Agen aussi, même si je pense que nous les battrons au match retour.

Rodez et Gardonne sont donc au-dessus du lot ?

Aujourd’hui, on ne peut pas rivaliser avec ces deux équipes, lesquelles sont armées à tous les postes. La défaite de Rodez est rageante parce qu’on ne sait pas « tuer » le match comme il le faudrait. On ne le termine pas dans la sérénité malgré quinze points d’avance. Pour autant, on ne peut pas dire que nous sommes largués. Nous avons été battus une fois par quelqu’un de plus fort que nous ,c’est tout !. Il nous reste encore de bons moments à vivre.